dimanche 30 janvier 2011

God Jul !

Brèves du noël stockholmois en image.

Une ambiance plus authentique peut-être. Des températures plus glaciales, sûrement. Des bons moments entre amis, c'est certain.













samedi 6 novembre 2010

Ping Pang Time ou l'école de l'empire céleste

Découverte culturelle s'il en est, je me suis confronté à une chinoise et un chinois au ping pong.

Bien que j'ai fréquenté la prestigieuse et vénérable école de la table en béton de la piscine d'Orbe dans les années 90, je peux dire merci à Jan de me maintenir à niveau lors de notre rendez-vous mini-tennistique semestriel. Parce que là, on ne peut pas dire qu'on était là pour rigoler, ou alors intérieurement. Une heure et demi d'intense concentration, pas un mot si ce n'est le score, pas une once de déception ou de satisfaction, pas un commentaire, juste du ping pong. Et biensûr, à la moindre hésitation de ma part, des kawabunga Bruceleeciens dans ma face. Je me suis déjà vu déconcerté à leur prise de raquette en porte-plume voir coréenne, mais ce n'est rien comparé à la rapidité d'exécution. Heureusement que mon jeux, que je qualifierai de beaucoup plus "latin", improvisé et fleuri, comme mon vocabulaire, parvient un peu à les décontenancer, parce que sinon, il est certain que les jeux blancs fleuriraient abondemment. Les parties à 11, 2 services à la suite s'enchaînent toutes les deux minutes environ, une vraie industrie.

Ce n'est qu'à la fin, une fois la tension retombée, que j'ai pu leur décrocher quelques mots. Non, ils n'ont jamais joué dans un club, juste comme ça pour s'amuser. Ils ont trouvé l'ambiance incroyable, comme au temps de l'université. Ah bon ? Pour moi ce fut pour le moins différent de mes session estivales à la piscine. Mais je dois dire que j'ai bien apprécié et que je vais remettre ça. Ils étaient d'ailleurs tellement enthousiaste qu'ils veulent rééditer la chose... tous les soirs ! Je vous le dis, pas de demi mesure avec eux ! Jan, tu vas pas voir le jour quand je vais rentrer !

mardi 2 novembre 2010

Changement d'heure



Dernier recours pour éviter de travailler mon suédois, mettons à jour cette page !

L'automne fut magnifique, mais je crois bien que le changement d'heure a définitivement sonné le glas de la normalité saisonnière. Derrière de vagues idées économistes certainement dépassée, le changement d'heure surgi deux fois par ans. Personnellement, je n'en vois pas vraiment l'utilité, hormis que je préfère la version automnale qui donne l'opportunité de pouvoir se traîner toute la journée sans jamais être en retard. Mais si ce changement ne m'affectait guère en Suisse, je dois avouer qu'une nuit tombant soudainement à 16h15, ça choque. Surtout quant on sait que cela doit encore aller décroissant deux petits mois. On se réjoui !

Allez, deux trois clichés pour montrer que quand il fait beau (souvent en fait), c'est beau (tout le temps en fait) ! Et puis je vais bûcher mon svenska, parce que bon, il y a examen la semaine prochaine !







lundi 25 octobre 2010

Prémices de l'hiver ou quand un grand canard blanc se traîne sur l'autoroute, c'est un cygne

Soudainement, l'herbe blanchi et la terre durci. Ainsi le voile hivernal tomba.

Je ne dirai pas que l'hiver m'a surpris. Mais il y a quelque chose de fondamentalement différent entre l'automne Stockholmois et ceux auxquels je suis habitués. Vous savez qu'à l'entre saison, il est des jours où d'une part on ne sait comment s'habiller et d'autre part, on est certain de se les peler à un moment et de suer comme un boeuf au moindre rayon de soleil. Et bien ici, que nenni, Ça caille sec direct ! Attention, je ne vous parle pas d'un froid humide, pourri voir novembresque. Je vous parle d'un froid sec de janvier, entre ± 5°C et grand soleil. Comme me l'a fait remarquer Eva à maintes reprises, une différence moyenne et quotidienne d'environ 10°C était à déplorer durant tout l'automne en se déplaçant de 2000km au nord. Je vous l'accorde, la bise, c'est quelque chose, d'autant plus quand elle est noire. Mais ici, le nordan vind vient tout droit du grand nord et pousse l'expatrié moyen vers les frusqueries équipées en peaux d'ours fourrées à la graisse de phoque. La neige à également fait une brève apparition, au niveau de la mer faut-il le rappeler, et, bien que la première, celle-ci faisait déjà le caractéristique "crunch" à chaque pas.
Gentiment je constate aussi le manque de motivation du soleil à s'élever dans le ciel. Si celui-ci est encore bien présent, il se fait de plus en plus rasant. Je sens que c'est propice à une imminente dégénération ou comme disait l'autre, que l'on me passe un cric !

Brève de la vie Stockholmoise. Je prend un bus navette chaque matin pour me conduire entre les deux parties du Karolinska Institutet. Ce matin, un jeune cygne partiellement dégrisé se débattait au milieu de l'autoroute tel le goéland baudelairien. Il semblait avoir été chahuté par un pendulaire peu regardant. Notre chauffeur s'arrête et descend du bus avec l'un des passagers. Celui-ci attrape l'épouvanté volatile au milieu des voitures le contournant. Il veut le remettre à l'eau, mais nous nous trouvons au milieu d'un pont du centre ville. Tout trois remontent donc dans le bus et nous continuons notre chemin avec un cygne blessé mais calme car peut-être conscient que, pour une fois, l'homme ne lui veut pas du mal. Une autre appelle la police, le chauffeur quitte l'autoroute, avec ses 30 passagers, et nous attendons tranquillement l'arrivée de quelqu'un. La radio parle d'un cygne sur l'autoroute, mais non, il est dans notre bus. Il semble que cela soit un peu long. Le chauffeur fait demi-tour, descend au bord de l'eau et le bienfaiteur relâche la bête juste avant de se griffer le visage en se gaufrant sur une plaque de glace. Une équipe d'un centre local pour animaux est un route. Tout le monde repart comme si de rien n'était. J'en connaît beaucoup qui l'aurait contourné, certains qui l'auraient achevé, mais agir comme ca, ma fois, je dis monsieur!

Somme toute un lundi matin comme un autre sur les rives suédoises.

vendredi 8 octobre 2010

10.10.10

partir revenir s’échapper se fiancer voyager découvrir vivre partager écouter sentir ressentir réfléchir penser lire projeter imaginer rêver planifier aimer regarder comprendre apprendre oublier entendre admirer pleurer aider toucher caresser regarder vieillir mûrir grandir

Tout ça en 30 ans...

MERCI

lundi 4 octobre 2010

Topp-Loppet 10km


Je vous l'accorde, le nom de la course n'est pas très flatteur mais loppet veut bien dire course.

Un 10km quasiment dans mon jardin. J'habite juste au pied de la tour que l'on voit sur la photo. Petite boucle de 5km dans Hagaparken à parcourir deux fois. Une belle journée d'automne à gambader autour du château du couple princier fraîchement marié. L'avantage des courses très populaires est que l'on se sent toujours très fort. Si je suis plus que satisfait de mon temps 40'27'', je ne pensais pas que cela me donnerait un 8ème rang sur 898.

Bref, bien sympa cette course et à l'année prochaine !

vendredi 1 octobre 2010

Mil

Aujourd'hui, apprenons quelque chose !

Lorsqu'un(e) nordique (pour ne pas dire blond(e), ne propageons pas le mythe) vous dis que ce joli petit coin de nature n'est pas très loin de Stockholm, seulement 10 mil, ne comprenez pas que la petite balade dominicale à vélo sera très appropriée pour s'y rendre. Parce que si, comme moi, vous pensez que cela fait environ 16 km, vous allez être un peu déçu. Il se trouve que sous ces latitudes, le mile vaut 10 km. Je l'ai même vu sur une publicité pour une voiture consommant 0.45 L/mil. Le plus amusant, pour moi, fut de constater qu'ils ne savent pas que cette unité leur est propre.

En conclusion, je ne suis qu'à 200 mil de chez moi. Un jet de pierre quoi !