mercredi 26 mai 2010

A place to stay IV



Il m'a presque fallu 30 ans pour profiter de mon premier appartement d'étudiant !

Et le pire, c'est que je suis content ! Parce que disposer d'un appartement proche du centre de Stockholm et à 100m d'un parc et d'un lac, pour 3500SEK par mois, c'est vraiment une chance. OK, je vous l'accorde, je suis au bénéfice de ce que l'on pourrait appeler une seconde bourse. La fondation Wenner-Gren (http://www.swgc.org) a construit ce centre sur héritage après la seconde guerre mondiale afin d'accueillir les chercheurs étrangers. La condition première étant de disposer d'un doctorat. Du coup, les habitants ont entre 30 et 40 ans, certains en couple, d'autres en famille. Donc, non, ce n'est pas la fête à la saucisse tous les jours avec concours de descente d'aquavit, prononciation suédoise avec krisprolls en bouche et rodéo sur renne. L'ambiance est assez cosmopolite et calme avec des BBQ au centre du jardin et des lapins gambadant gentiment dans l'herbe fraîche (véridique!). Le loyer réel est de 6500 SEK par mois et la fondation en paie 3000. La liste d'attente est pour le moins effrayant, j'ai tout de même dû postuler en janvier 2009 pour obtenir un 21m2 meublé en mai 2010. Mais je dispose également d'un fitness ainsi que d'un certain "service". En effet, il y a une réception qui subvient aux requêtes les plus étranges. Il faut savoir que ces jours, le soleil a la fâcheuse tendance à se lever vers 3h du matin. Donc après la première nuit, je suis passé expliquer la situation. Et bien ils m'ont changé les rideaux dans la journée. Si c'est pas la classe ! Comme quoi il ne faux pas resté fixé à l'ambiance stalinienne de ma première photo.

Bref, malgré sa taille a faire pâlir un placard à balais, cet appartement est bien agréable à vivre, très clair, large balcon, exposé plein sud. J'aime...



Ok, j'ai ajouté personnellement la Bialetti et l'Aromat !


Le centre est en arc de cercle autour de ce building qui domine passablement la ville. La semaine passée, nous avons eu droit à une réception au 23ème étage qui m'a permis de saisir l'ampleur de la cosmopolité des lieux. Anglais, Autrichien, Hongrois, Irlandais, Portuguais, Ukrainien, et ce, rien qu'à ma table.

Le lac à 100m de mon appartement. Le tour fait juste 11km. Si la nature n'est pas bien faite !!

jeudi 20 mai 2010

L'immersion par la lois

Un bref aparté sur une amusante différence culturelle. Je pensais que la Suisse était un pays extrêmement structuré, mais c'était sans compter sur la Suède. Je n'ai jamais vu un peuple aussi prompt à faire la file. Attention, je ne parle pas d'une simple file d'attente, mais presque d'une religion. Celui qui tente la resquille s'offre en pâture à la vindicte populaire. Par contre, personne, mais alors personne ne respecte les feux pour piétons, y compris au centre ville. Cela m'a permis d'étoffer mon vocabulaire anglais avec un mot qui n'a pas, à ma connaissance, d'équivalent français : "jaywalking" ou "le fait de traverser au feu rouge, ou en dehors des passages piétons". Je soupçonne d'ailleurs les américains d'avoir inventé ce vocable juste pour pouvoir l'interdire !
De même, une immanquable contravention vous attend si vous vous parquez dans le sens contraire au trafic, même si vous êtes bien dans les lignes. Par contre, aucun souci pour téléphoner en conduisant, c'est un des rares pays où ce n'est pas interdit !

J'aime bien ces petites différences, sauf quand cela touche aux libertés individuelles. Il est en effet interdit de boire de l'alcool en publique dans la plupart des parcs de Stockholm. Ma fois ce sera BBQ, côte de boeuf et jus de pomme ! Crap...

lundi 17 mai 2010

Have you nailed your Thesis ?



Coutume ancestrale et bien sympathique que celle-ci !

Au sein du Karolinska Institutet, il s'agit donc de clouer sa thèse une fois que le manuscrit est prêt et au plus tard, 15 jours avant la défense. Dans la bibliothèque, en pleine journée, l'heureux candidat quémande son clou et sa ficelle. Il se muni d'un récent mais néanmoins magnifique marteau et cloue littéralement sa thèse sur une poutre fixée à un pilier. La thèse reste ainsi une semaine, après quoi le candidat est invité à venir recherché son clou. Une fois son office faite, le champagne est ouvert et partagé avec une poignée d'élus. Grande classe que cette tradition !
Le nombre de thèse de la semaine est facilement explicable lorsqu'on sait que le Karolinska Institutet compte environ 2'500 doctorants.

Pour des raisons évidentes de confidentialité, et également parce qu'elle défend dans deux semaines, et aussi parce que je ne pourrai jamais me défendre correctement devant un tribunal suédois, ma collègue a emprunté les traits de Fifi Brindacier, ou Pippi Långstrump, elle même suédoise de son état.


jeudi 13 mai 2010

Topprepskort


Je suis allé grimpé hier soir, tout content d'avoir trouvé un compagnon de cordée. Deux mois sans une vraie voie, ça commençait à démanger... Initiation de la personne en question, cela se traduit par location de matériel, théorie sur la sécurité, les noeuds, etc., etc. Une petite voie pour essayer, je lui explique ensuite comment m'assurer, je fais une voie toute facile histoire de "tester" l'assurage. Arrivé en bas, tout c'est bien passé, mais on constate que quelque chose se trame à quelques mètres de nous.

"Vas-y toi !"
"Non, toi !"
"Ouais, il faut leur dire !"
...

Bref, un mec, t-shirt aux couleurs du centre, nous accoste et nous fait gentiment comprendre qu'il faut une licence pour assurer en voie ! Et une autre pour assurer quelqu'un en tête ! Goshhh, ça rigole pas avec la sécurité ici. Je passe un petit test théorique, puis pratique, en devant assurer mon compagnon d'infortune sous le regard aiguisé d'un instructeur. Tout c'est bien passé, j'ai eu ma petite licence, valable dans tous le pays. A tout bien réfléchir, je trouve l'idée pas mal. C'est une formalité pour qui grimpe depuis un moment, mais pour quelqu'un qui a juste pris un cours et veut grimper tout seul, cela a du sens.
Bon, forcément, je ne pouvais décemment pas apprendre le tout à l'autre personne en quelques minutes histoire qu'elle passe le test également et puisse m'assurer. Je me suis donc contenté d'une voie, même pas de chauffe, et j'ai assurer sur quelques longueurs avant un retour déconfit au bloc. Pas si déconfit que ça en fait, mais quand même un peu frustré. Un mois et demi que je passe à côté de cet énorme mur sans pouvoir y toucher... grumpf...

Par contre, ils ont de gros sacs bien lourds au sol pour accrocher les poids-plumes. C'est vraiment un bon moyen pour éviter d'hasardeuses envolées.


mardi 11 mai 2010

Le printemps est arrivé dimanche à 8h20



... pour repartir le lundi...

J'y ai cru l'espace d'un instant. Douces températures, soleil insistant, nature qui s'éveille, je me suis dit que le printemps était arrivé le 2 mai à 8h20. Mais quelques jours après, tout ce qu'il reste ce sont les premières lueurs du jour vers 3h30 du matin ! Je comprend pourquoi les suédois prennent cinq semaines de vacances en été. Ce doit être la durée totale du printemps, de l'été et de l'été indien réunis.

Bon, j'exagère à peine, car aujourd'hui il fait beau. Beau comme dans une station de ski, 3°C au réveil... mais beau.









jeudi 6 mai 2010

A place to stay III


Second déménagement et retour au centre ville !

J'ai rarement vécu un retour en ville si plaisant. Le quartier de Vasastan est juste parfait ! Peu de circulation, bien qu'au centre ville, une foultitude de bars et autres cafés, des immeubles fin 19ème parfaitement restaurés et magnifiques, je suis vraiment content que mon troisième et, je l'espère, dernier déménagement ne m'emmènera pas trop loin, à environ 500m. Retour dans un Bed & Breakfast pour deux semaines. Je fais la connaissance de Bo Ahlinder, sympathique retraité propriétaire des lieux. Si ça, c'est pas un nom de personnage de polar, je ne m'y connaît pas. Pour celles et ceux qui auraient lu la trilogie Millenium, j'habite donc a un jet de pierre du bureau de Bjurman, avocat aux moeurs discutables qui a donné au livre ses pages les plus violentes. D'entrée de jeu, le Bo m'a demandé si j'aimais le tennis. Je répond par la positive en n'omettant pas de signaler que je ne suis pas un fervent adepte du sport télévisé. La question avait à voir avec ma nationalité et Roger Federer. Sourire en coin, il me dit l'admirer, mais tout de même moins que Bjorn Borg. Le décors est posé.

M'est d'avis qu'un soir, la semaine prochaine, je vais ouvrir cette bouteille de Déraciné qu'Eva m'a apporté, histoire de refaire le monde avec Bo.

mardi 4 mai 2010

Un week end, pas comme tant d'autres



Il y a dix jours déjà...

Grosse veste et écharpe, on ne dirait pas que le printemps est arrivé quelques jours après. Accueillie par la neige et par moi-même, Eva a fait un premier saut de puce pour venir me voir. A savoir que la puce fait d'énormes sauts et que celui jusqu'à Stockholm n'est pas toujours le plus simple (cf. note #1 Back in Stockholm). Fort heureusement, le voyage c'est bien passé et la météo de la suite du séjour a été un peu plus clémente.
Si l'avant week end a été quelque peu chahuté par un certain Eyjafjallajökull,le week end en lui même a vraiment été des plus ressourçant. Eva a tout de même vécu un souper avec collègues... entourée de sept suédoises et moi. Merci les gars du labo pour votre participation !
Puis, week end à flâner dans les rues de Stockholm, découvrir de bons petits restos à deux, arpenter des rues et ruelles inconnues, s'imprégner des lieux, se sentir bien, être bien, ensemble...





lundi 3 mai 2010

Stockholm map


Juste pour signaler qu'il y a maintenant dans la colonne de gauche un lien vers une carte de Stockholm que je mettrai à jour au fur et à mesure. Les lieux dont je parle devraient gentiment y être situés.

dimanche 2 mai 2010

Allmänna Galleriet 925


Afterwork drink il y a deux semaines dans ce lieu complétement introuvable. N° 37 de Kronobergsgatan, petite rue de Kungsholmen, pénétrer dans l'immeuble qui semble locatif, monter les escaliers en croisant des gens qui semblent locataires, entrer par la porte du troisième étage qui semble être celle d'un appartement, et finalement arrive dans un bar restaurant qui répond au doux nom de Allmänna Galleriet 925. Lové dans d'anciens locaux administratifs ou commerciaux, ce bar est exactement le type d'établissement que j'imaginais à Stockholm. Spacieux, confortable, décoration éphémère et passage d'artistes locaux et internationaux, cette galerie accueille des expositions temporaires qui apportent une atmosphère mi-bobo, mi-urbano-intellectuel. Mais qu'on ne s'y trompe pas, le chaland stockholmois vient avant tout pour lever le petit doigt en buvant du vin trop cher et pas bon. Sur ce dernier point, je dirai que l'on peux aisément tripler les prix du vin par rapport à mes habitudes. Le tord boyaux de la casa est rarement en-dessous de 65 SEK le verre ! Comme quoi le compliment d'un collègue, Johan, sur la classe de mon verre de rouge agrémenté de mon accent français a un certain prix.

Il va sans dire que suite à cet événement, j'ai commandé une bière et décidé de prendre des cours d'anglais.

samedi 1 mai 2010

Nigerian connection


"Non, arrêtes, c'est trop la honte comme tu t'es fait avoir !" Non, je n'ai pas honte. Et oui, je vais me poser en victime. Mon intention est nullement de me faire plaindre, mais plutôt d'informer le plus de personnes possible sur ce genre de pratiques. Parce que, soyons clair, nous n'avons pas tous fait IPSC.

A transmettre, donc...


Introduction

Hiver 2009-2010. Je suis à la recherche d'un appartement à Stockholm pour une période de deux mois au printemps 2010. Il est important de savoir que la conjoncture immobilière stockholmoise est comme un bull terrier dans une garderie, pas des plus amusantes. Passons les listes d'attente de 7 à 8 ans pour de la location (si si,...), passons les foyers d'étudiant ultra-bondés, essayons la sous-location. Je m’inscris donc sur quelques sites suédois de recherche d'appartement.


Mise en place du piège

Après quelques jours, je commence à recevoir des emails avec toute sorte de propositions d'appartement sur la région de Stockholm.

#Erreur 1# Quant une personne prend contact avec une adresse email bâtarde du style bdb101_231@yahoo.com, riviera_231@yahoo.com ou labeo3182@gmail.com, ce n'est pas forcément normal.

Un appartement me plaît plus que les autres. Je répond donc à l'annonce qui est parfaitement plausible. L'affaire est belle, mais pas incroyablement attractive non-plus. On reste dans le domaine du réel, juste assez bien pour que je me fasse avoir en fait. Le sois-disant suédois est en déplacement à Londres pour une année, il sous-loue sont appartement à Stockholm. Il m'envoie un contrat, je lui envoie une copie de mon passeport, il m'envoie une copie du siens (Johan Elias Näslund, 1.69m, né à Söderhamn, etc.), il me donne son numéro de portable, je l'appèle, etc.

#Erreur 2# Maintenant qu'ils ont mon passeport, je suis devenu le Johan Elias Näslund suivant. Il est donc fort probable que quelques personnes m'en veuillent car il semblerait que je possède un appartement à Helsinki que je cherche à sous-louer.

Je cherche à avoir des garanties. Multiples échanges de mail, je fini par me forcer à avoir confiance. Je ne peux envoyer quelqu'un le rencontrer, il est en Angleterre. J'ai un passeport, qui peut être volé, mais j'ai également un numéro de compte en banque en Angleterre au même nom que le passeport.

#Erreur 3# Ne pas faire confiance à une banque, même dans un pays comme l'Angleterre. Parce qu'ils ont tout de même pu sans aucun souci ouvrir un compte en banque avec un passeport volé. Et il n'y a pas besoin du secret bancaire pour que la banque en question n'en ait absolument rien à carrer de leur éventuelle incompétence.

Je paie la caution et les deux mois d'avance par virement bancaire. Tout content, je pars en vacances, même si quelques doutes me taraudent déjà. De retour de vacances, l'email redouté est dans ma boîte. La gérance exige dorénavant trois mois de plus de loyer car ils ont eu des problèmes par le passé. Il faut savoir qu'en Suède, même si l'on est propriétaire de son appartement, on reste dépendant d'une gérance, d'une association de propriétaire ou quelque chose comme ça.

#Erreur 4# Soyez mon stupide que moi ! Effectivement ça suintait l'arnaque, un peu comme quand tu vas voir ton 122ème blockbuster hollywoodien en espérant que ça va être un bon film ou comme quand tu écoutes un nouveau disque de variété française en espérant que l'ancienne garde aura fait des émules. L'espoir quoi... Mais en même temps, tu as déjà payé un certaine somme, donc tu n'as pas forcément envie de croire à l'arnaque.

Multiples échanges d'emails, je fini par payer par le biais de Western Union car le délai de transfert bancaire était trop long.

#Erreur 5# voir #Erreur 4#

Il faut savoir que pour envoyer de l'argent par WU, il faut payer cash, donner une identité de destinataire ainsi qu'un pays de destination. WU te transmet ensuite un numéro de transfert a donné au destinataire qui peut ensuite prélever l'argent dans le pays de destination en montrant une pièce d'identité et le numéro de transfert. Avec ce même numéro de transfert, il est possible de suivre le transfert d'argent. Me sentant bougrement malin, j'effectue un transfert à un autre nom en Angleterre et, une fois que mon interlocuteur aurait pu constater que le paiement aurait été effectué grâce au suivi du numéro de transfert, et m'aurait envoyé les coordonnées de ladite gérance avec d’autres informations (data not shown), j'aurais changé le nom de destinataire.


Le piège se referme

J'effectue mon paiement et rentre à la maison le coeur et le porte-monnaie léger. Je transmets le numéro à mon interlocuteur mais SANS le nom de destinataire afin qu'il puisse constater l'état du paiement. Quelques minutes après, j'effectue la même opération pour voir l'état du transfert d'argent et constate, non sans un effroi morbide et une envie de massacrer le monde, que l'argent a été prélevé. Depuis lors, plus de nouvelles.

#Erreur 6# Ne pas faire confiance à Western Union, dans n'importe quel pays. Il est possible de prélever l'argent sans avoir toutes les données requises. Je suis toujours en procédure contre eux à ce propos. Mais effectivement, je n'aurais jamais dû transmettre le numéro.

Dépôt de plainte, email d'insultes bien senti, etc.


Conseils

De ma discussion avec l'inspecteur de la Police Cantonale, extrêmement compétent et fort sympathique, ainsi qu'à partir de ma désagréable expérience personnelle sont ressortis plusieurs points.

#Conseil 1# Si j'avais su extraire l'adresse IP du premier email reçu, j'aurai pu constater que celui-ci venait de Lagos au Nigéria. Forcément, j'ai appris ce que veut dire "Sparkassenleiter", mais pas à identifier une adresse IP. L'école devrait peut-être revoir les besoins du monde actuel.

1. Trouver l'adresse IP de l'expéditeur
Celle-ci se trouve dans le mail reçu. Par exemple dans Gmail, lorsque l'on est sur l'email reçu, il y a un onglet déroulant contenant "répondre" et "répondre à tous", il y a également "afficher l'original". Pour les autres boîtes mail, il faut voir l'aide si jamais. Ensuite, une fenêtre s'ouvre avec toutes les informations sur l'email reçu. Il faut copier tout le début jusqu'au corps du mail et le coller dans ce genre de site :
http://outils-rezo.info/EnteteMail.php
Plusieurs adresses IP apparaissent, mais certaines correspondent au fournisseur d'accès email, style yahoo ou gmail, et donc se trouveront au USA, mais avec ce premier site, il est normalement possible d'extraire la vraie adresse.

2. Identifier la position de l'adresse IP
L'adresse IP doit être collée dans ce genre de site :
http://www.ip-adress.com/whois/
et cliquer ensuite sur Whois. L'emplacement de l'expéditeur devrait apparaître quelques secondes plus tard !

#Conseil 2# Même si n'est pas toujours évident, il peut être utile de chercher à contacter la personne par un autre biais. Pour ce qui est de mon sois-disant appartement à Hélsinki, j'ai été contacté par un zürichois sur FaceBook qui me demandait si j'étais bien cette personne là...

On est toujours plus intelligent après...


Addendum
Le nigérian m'a recontacté il y a deux jours en disant vouloir me rembourser. Doutant fortement que mon interlocuteur soit rongé par le remords, je lui demande comment. Un client lui doit de l'argent, mais ne veut pas le payer directement, alors il me ferait un chèque, je prendrai ce qu'il me doit et lui enverrai le reste... En toute courtoisie, je lui ai répondu par un bref message agrémenté de quelques "bast***" et autre "fuc****". Mais je pense que dans les jours à venir, je vais rééditer l'email et m'étaler sur quelques lignes sur le fait qu'il a beau pouvoir peut-être poser son indigne séant sur une cuvette plaquée or, il aura toujours mal aux tripes en pensant que sa femme/fille peux se faire violer à chaque coin de rue en sortant de chez lui/elle, alors que moi pas.

Back in the business


La campagne suédoise ne m'a pas vraiment motivé quant à la tenue de ce blog. C'est peut-être simplement parce qu'à mes yeux, ce support est somme toute relativement urbain.
Mais me voilà de retour en ville ! Cela devrait donc changer !
D'autant que j'ai passablement gambergé avec mes connections internet. Il semble que cela soit mieux dans ce troisième chez moi !

Beaucoup de choses ce sont passées en deux semaines et demi. Du coup, j'ai de quoi écrire !